Velleitées peu raisonnables

Velléités peu raisonnables…

J’ai visionné la vidéo sur les aérovillages… Il en faut de l’espace pour implanter un tel complexe. Cela se passe à Biscarosse, pas très loin de chez nous. C’est aussi à terme le projet Andernosien de développer ce cinq à sept : maison, terrain, jardin, piscine, garage, voiture, avion. La personne interrogée prétendait avoir acheté le terrain et la maison pour 250 000 euros et son avion pour 13 000 euros… Je suis pratiquement certain qu’à Andernos il ne s’agira qu’au strict minimum que du montant du prix de la maison. La vente d’un terrain dans cette commune frise la folie. Quand à un coucou à 13 000 euros, il ne doit pas s’agir d’une première main…. Et il a oublié de parler de l’entretien de la machine et sûrement d’autres frais liés à la réfection de la piste etc… Il faut être RICHE pour accéder à cette qualité de vie. Cette richesse engendre un accroissement des commerces, de la population, que du bonheur, pour certains. Quand j’étais photographe dans une imprimerie, on nous apprenait le fonctionnement de la synthèse soustractive. Au départ, vous avez un papier blanc, immaculé. Ensuite vous imprimez les quatre couleurs jaune, rouge, bleu, et noir. Chaque couleur imprimée sur le support papier va absorber la lumière blanche et ne laissera apparaître que sa propre longueur d’onde et ainsi de suite…Jusqu’à la totale occultation de la réflexion du papier. Andernos est l’une des synthèses soustractives du bassin d’Arcachon de par son occupation des sols exponentielle. Pour l’aérovillage il ne faudrait pas qu’il devienne une annexe de l’aéroport de Mérignac. Je me suis promené le long du stade, près du château d’eau… J’ai vu que l’Intermarché avait disparu… je l’ai vu construire, puisque auparavant je jouais au badminton sur son futur emplacement. Tout petit j’assistais au concert des fanfares sur la pelouse du stade ( cliquez sur Liens pour voir les livres de F Veillon) Je subodore qu’à cet endroit va s’élever immeubles, commerces. banques, agences immobilières, bureaux, et logements sociaux…

Je ne suis pas rétrograde, bien qu’étant poète attaché à la nature, je comprends bien qu’une évolution urbaine est nécessaire au vu de l’accroissement des populations et de l’attrait suscité par cette commune, mais de grâce, que reste en l’état le charme, le tissu, la tessiture et la signature qui ont fait d’elle sa renommée.

François Veillon

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